Il est difficile de surestimer l’impact avec lequel l’épidémie de Sars-CoV-2, plus communément appelée «Coronavirus», a frappé notre vie personnelle, mais plus encore notre société. Un monde connecté de plus en plus tourbillonnant s’est trouvé – en raison des mesures physiques de distanciation imposées dans tous les Pays, pour tenter de contenir la propagation de la contagion – devoir ralentir fortement. Nous nous sommes retrouvés très fragiles: nous et nos structures sociales, nos habitudes, nos projets.
Mais nous nous retrouvons aussi tout de même égaux, car la pandémie ne fait pas de distinction entre bien-être, nationalité et culture. Dans l’extrême souffrance de cette heure, notre être humain émerge comme toujours, tout le monde: frères et sœurs. Radicalement appelés à prendre soin les uns des autres.
Oui, la vie est plus grande que nos plans et ce numéro de “VitaPiù” – qui aurait dû être consacré à raconter le Chapitre Général, suspendu en raison de l’urgence – est le fils de ce bouleversement. Avec l’équipe de la communication, nous avon tenté de relever le défi, en gardant le titre et la provocation du Chapitre au centre: «Femmes de la Parole qui aiment sans mesure”. Parce que c’est le moment de la parole. Et de l’amour sans mesure.
Nous approfondissons ces thèmes en accueillant quelques réflexions sur le thème de la parole, encore plus décisive au fil du temps de la distance physique. Dans l’Enquête sur le monde canossien, nous racontons comment la créativité du charisme canossien inspire de nouvelles façons de vivre le service dans le monde post-Covid19. Des idées et des nouvelles du monde à connaître et à réfléchir. Et l’engagement de la Fondation Canossienne Voica pour soutenir les projets de nos communautés à travers le monde aux côtés des derniers.
Un numéro “VitaPiù” unique pour un temps exceptionnel: comment le traverser est une question qui reste ouverte à nous tous.